Week-end de course en Drenthe

Yuli van der Molen (NED), Julia Grégoire (BEL), Febe Jooris (BEL), Senne Knaven (BEL), Jade Lindthoudt (BEL) et Eline van Rooijen (NED) participeront au Drentse 8. Longue de 140 kms, cette boucle démarre et aboutit à Dwingeloo, dans le nord-est des Pays-Bas. Notre équipe pour la Drentse 8 est presque la même que celle du Craywinckelhof Omloop van het Hageland. Yuli y a passé la journée dans l'échappée et est prête à en faire plus.

"Je me sentais très bien la semaine dernière au Hageland et j'ai donc choisi cette attaque qui a duré 50 kilomètres", explique Yuli. "En tant qu'équipe, je pense que nous avons également fait un bon pas en avant en apprenant à bien communiquer et à rouler en groupe.

L'année dernière, j'ai également couru à Drenthe et j'ai aimé cette course. C'est une course typiquement hollandaise avec beaucoup de vent. J'espère que ce sera le cas cette année, car si le temps se gâte, nous pourrons faire une belle course de bordures en équipe. Je pense que nous pouvons être performantes en tant qu'équipe ici, avec des chances d'attaquer ou de sprinter. J'espère qu'il y aura des petits groupes et que je serai dans le premier groupe. J'ai alors une chance de montrer un bon sprint", conclut la coureuse néerlandaise de 19 ans.

Le samedi suivant la Drentse 8, la Ronde van Drenthe du Women's World Tour est au programme. Il s'agit d'une course prestigieuse au palmarès impressionnant. En 2015, Jolien D'hoore s'y était imposée.

AG Insurance – Soudal Quick-Step dispose d'une équipe expérimentée avec Romy Kasper (13^e participation), Lotta Henttala (7^e participation), Maaike Boogaard (5^e participation), Ilse Pluimers et Maud Rijnbeek (3^e participation chacune) et Julia Borgström (2^e participation).

"Drenthe est une course que je compte vraiment parmi les classiques", déclare Maaike Boogaard, l'une des trois coureuses néerlandaises au départ. "Il y a les pavés, les sections ouvertes avec le vent et bien sûr le col du VAM. Tous les ingrédients sont réunis pour une course difficile, d'autant plus que le parcours est également long de 160 kilomètres.

Le col du VAM est en fait une décharge que l'on peut maintenant escalader par trois côtés. Sur l'un de ces côtés, il y a des pavés. C'est toujours un moment délicat de la course parce qu'il y a beaucoup de bagarre pour une bonne position, lors de l’approche", explique Maaike.

"Nous avons déjà montré que nous sommes une équipe forte. Bien sûr, il y a des petites choses qui pourraient être améliorées, mais si tout se met en place, nous allons voir de grandes choses samedi. Nous avons des coureuses pour l'attaque et Lotta pour le sprint. Pour moi, courir dans mon propre pays est toujours très spécial et j'ai vraiment hâte de tout donner avec les filles pour obtenir un bon résultat ensemble", conclut-elle.